• Որբունի@jlai.lu
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    3 months ago

    Je trouve ces gens assez tristes. Il y a clairement une justice à deux vitesses en France et le droit administratif est une vaste blague face aux pouvoirs totaux de l’exécutif, même un préfet est plus proche d’un seigneur sous l’Ancien Régime que d’un agent administrateur d’une république où le peuple est souverain. Aller au Conseil d’État toutes les trois semaines (donc envoyer un recours de dizaines de pages) n’est pas à la portée de grand monde, et pourtant si on voulait se défendre de tous les abus, de l’incurie de la CNIL aux restrictions de libertés arbitraires décidées par les dits préfets, ça serait presque nécessaire. Et ce ne serait pas forcément terminé, les recours à la CEDH sont envisageables pour certains cas…

    Face à tout ça c’est plus facile de s’imaginer une réalité parallèle où le droit de l’État sous lequel on vit n’est pas d’application, ce n’est pas de la science-fiction mais à coups de formules magiques, ça s’en rapproche.

    • Camus [il/lui]@lemmy.blahaj.zoneOP
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      3 months ago

      C’est sûr qu’il y a des manquements, après ce que je trouve inquiétant c’est le côté absurde de leur argumentaire.

      En tant que citoyens, ils ont bien entendu le droit d’estimer que leurs libertés sont bafouées, et ce à beaucoup de niveaux, mais il y a d’autres chemins pour améliorer la démocratie que se déclarer citoyen d’une nation imaginaire.